Présentation

Le Taï Chi Chuan est un art martial chinois, de plus en plus utilisé aujourd’hui pour son merveilleux apport à la santé des personnes qui le pratiquent, et ceci à n’importe quel âge. Les mouvements, précis, sont pratiqués très lentement .

Pourquoi très lentement?

Parce qu’avec la lenteur notre corps arrive facilement à se détendre, à baisser son centre de gravité, et donc à mieux s’enraciner dans le sol. Le fait même d’être mieux ancré avec ses jambes permet de libérer le haut du corps soulageant la circulation sanguine, les organes, et oxygénant mieux le cerveau.
Ceci permet d’obtenir une meilleure santé, une plus grande résistance au stress et par voie de conséquence la Longévité .

Posture correcte

Le principe de base du Taï Chi Chuan est le même pour tous les styles. L’attitude de base consiste à détendre les épaules, le sternum, la taille, le bassin, afin que le poids du corps se répartisse dans les jambes. La tête, elle, au contraire tire légèrement vers le haut, comme si elle était suspendue « au ciel ». Ce n’est qu’en travaillant cette posture que nous pouvons par la suite pratiquer les formes à main nue et même les armes, avec grâce et légèreté.

Le Qi (Chi)

Le corps humain est formé de peau, muscles organes, eau, sang et du squelette…
D’après les Chinois, une force immatérielle appelée QI, circule dans le corps et nourrit toutes ses composantes. Le QI guide le sang dans toutes les parties du corps et nourrit aussi la moelle des os.
Une des vertus de l’Art du Taï Chi Chuan est de permettre, grâce au travail de plusieurs générations de Grands Maîtres, grâce à des mouvements adaptés, que cette circulation se fasse sans entrave et nous garde une bonne santé pendant toute la vie.

C’est ce que nous souhaitons partager avec vous dans l’Association MAS TAÏ JI

L’Association M.A.S. TAÏ JI propose deux fois par semaine des cours de Taï Ji Quan pour les personnes de tout âge aussi bien débutants qu’avancés.

Les débutants apprennent le style Wu (Hao), enchaînement fait de petits mouvements de manière à développer au maximum l’énergie interne, base de la force et de la santé. Après un certain temps de pratique il sera possible d’aborder l’étude des styles Yang et Chen, aux mouvements plus amples.

« Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble… »
Lao Tseu

Histoire du Ta¨Chi Chuan style Wu/Hao

L’histoire du Taï Chi Chuan style Wu/Hao est très étroitement liée à celle du Taï Chi Chuan en général. En effet, les maîtres des générations successives de ce style contribuèrent de façon prépondérante à l’émergence de la boxe Taï Chi Chuan et la théorisation de ses principes fondamentaux. Les faits historiques retranscrits ci-dessous s’étayent sur des sources manuscrites authentifiées et sont attestés par nombre d’historiens contemporains. Nous écarterons ainsi d’emblée l’idée la plus répandue selon laquelle Zhang Sang Feng serait le créateur légendaire du Taï Chi Chuan. Si certains documents anciens témoignent de son existence en tant que moine taoïste, les dates de sa biographie restent très incertaines (entre les 14ème et 17ème siècles) et ces documents n’ont jamais fait état de son lien avec les arts martiaux. L’idée qu’il ait pu concourir à la création d’un nouveau courant de boxe provient en réalité d’un récit mythique élaboré durant la première moitié du début du 20ème siècle.

Le premier personnage historique connu et identifié de façon fiable est Wang ZhongYue (1733-1810). Lettré, expert à l’épée et à la lance, il vécut dans la province du ShanXi puis dans les villes de LuoYang et de KaiFeng dans la province limitrophe du Henan. Wang ZhongYue est célèbre pour avoir écrit le Traité du Taï Chi Chuan (TaiJi Quan Lun) qui expose de manière condensée les principes théoriques essentiels qui gouvernent la pratique de cette boxe et son utilisation dans le combat. Il y cite également pour la première fois le Taï Chi Chuan en tant que tel. Le Traité du Taï Chi Chuan ne fut diffusé largement qu’au début du 20ème siècle et est considéré depuis comme l’oeuvre fondatrice du Taï Chi Chuan.

Maître Wang Mu Yin (Hao Hinru)

Le seul disciple connu du Wang ZhongYue est Jiang Fa. Ce dernier vécut entre la fin du 18ème et le début du 19ème siècle. Féru d’arts martiaux, il étudia de nombreuses années avec Wang ZhongYue dans le ShanXi avant de s’installer dans le village de ZhaoBao dans la province du Henan. Les archives de ZhaoBao, anciennes et remarquablement bien conservées, placent Jiang Fa comme l’initiateur de la lignée des maîtres du Taï Chi Chuan style ZhaoBao (d’où se distingue Chen QingPing de la 7ème génération). Etant donné qu’il y enseigna avec sa fille, ce qui était peu orthodoxe à l’époque, sa boxe fut nommée « Gu Niang Quan » ou « boxe de fille ». Jiang Fa est également connu pour avoir enseigné son art à Chen ZhangXing (1771-1853), un maître du style Chen du village de ChenJiaGou. Il permit ainsi à ce dernier de faire évoluer la boxe du clan Chen, jusque-là très physique et « externe », en y intégrant les principes du Traité du Taï Chi Chuan.

Wu HeQing dit Wu YuXiang (1812-1880) : Natif du comté de YongNian dans la province du Hebei, Wu YuXiang était issu d’une famille aisée où la culture des lettres côtoyait celle des arts martiaux. Lui et ses deux frères, Wu ChengQing et Wu RuQing, furent initiés dès leur plus jeune âge au style Hong de Shaolin par leur père et ils pratiquaient avec passion. Vers la fin des années 1840, les frères Wu rencontrèrent Yang LuChan (1799-1872) qui donnait des cours de boxe dans la droguerie ThaiHeTang, propriété de la famille Wu. Ils devinrent ses disciples. Yang LuChan, réputé pour son talent de combattant, avait fait son apprentissage auprès de Chen ZhangXing au cours de plusieurs séjours au village de ChenJiaGou. Il enseigna aux frères Wu sa boxe dite « boxe cotonneuse » (Mian Quan) ainsi que l’épée et la lance. Développant un lien particulièrement étroit avec lui, Wu YuXiang fut tuteur de ses enfants. Il guida aussi bien leur apprentissage de l’écriture et de la lecture que celui de la boxe de leur père. Alors que Wu ChengQing et Wu RuQing accédèrent au grade de hauts-fonctionnaires du département de la justice, Wu YuXiang renonça à une carrière officielle et, aidé par sa condition socio-économique privilégiée, a pu consacrer tout son temps à l’étude des arts martiaux. En 1852, ayant fait de grands progrès et désireux d’approfondir sa technique, il partit au village de ChenJiaGou à la rencontre de Chen ZhangXing, le maître de Yang LuChan. Juste avant d’arriver à destination, il fit une halte au village voisin de ZhaoBao et y apprit que Chen ZhangXing, vieux et malade, n’enseignait plus. On lui recommanda alors un maître local, Chen QingPing auprès de qui il resta étudier 40 jours. De retour à YongNian, Wu YuXiang eut la chance de se faire remettre par son frère Wu ChengQing, le traité, encore inédit, de Wang ZhongYue. Ce traité fut découvert dans un dépôt de sel puis remis à Wu ChengQing par un de ses subordonnés. Dès lors, Wu YuXiang entreprit un travail de recherche intensif pour synthétiser les connaissances acquises auprès de Yang LuChan et Chen QingPing et pour éclaircir et s’approprier la théorie du Traité du Taï Chi Chuan. Il atteignit un niveau de réalisation exceptionnel et élabora son propre style, concis et profond, aux postures hautes et aux mouvements circulaires et compacts. Il qualifia sa boxe de « taiji quan » et fut ainsi le premier à emprunter ce terme au Traité du Taï Chi Chuan (Ce terme sera plus tard repris par la famille Yang pour désigner leur propre style. La famille Yang jouera un rôle important dans la démocratisation et la diffusion de la pratique du taiji quan au 20ème siècle). Enfin, Wu YuXiang rédigea plusieurs manuscrits de première importance sur la pratique et la théorie du Taï Chi Chuan.

Son neveu et principal disciple Li Yi Yu (1832-1892) étudia avec lui dès 1853. Il s’engagea totalement dans la pratique, participa activement au travail de recherche de son oncle et obtint une compréhension complète du style Wu. Il eut un rôle majeur dans l’histoire du taiji en compilant le traité de Wang Zhong Yue, les écrits de son oncle et ses propres écrits dans Les trois vieux manuscrits (Lao San Ben) en 1880. Ces manuscrits constituent les documents les plus authentiques disponibles aujourd’hui sur l’histoire du Taï Chi Chuan et sont considérés comme Les Classiques du Taï Chi Chuan(TaiJi Quan Pu).

Li Yi Yu transmit son art à Hao WeiZhen (1849-1920), également natif de YongNian, qui lui resta fidèle jusqu’à sa mort. Hao WeiZhen, ayant acquis une parfaite maîtrise du style, fut désigné comme héritier du taiji quan style Wu. Sa réputation grandissante et l’ouverture de son enseignement à des personnes extérieures au cercle familial favorisèrent la diffusion du Taï Chi Chuan style Wu à travers toute la Chine. A partir de 1914, Il eut comme élève Sun LuTang, maître déjà reconnu pour sa bravoure et ses solides compétences dans les arts martiaux. Sun LuTang créa le Taï Chi Chuan style Sun en combinant le style Hao, le Xing Yi Quan et le BaGua Zhang.

A partir de Hao WeiZhen, les secrets du style Wu furent transmis exclusivement dans la famille Hao. Le style Wu prit alors le nom de « style Hao ». Le second fils de Hao WeiZhen, Hao YueRu (1877-1935) s’appliqua à faire évoluer la forme avec l’objectif de rendre son exécution plus accessible. Il retira les coups de pied sautés et les sorties de force, limita l’enchaînement à 96 mouvements et distingua les 4 phases successives (Qi, Cheng, Kai, He) du déroulement de chaque mouvement.

En 1963, son fils Hao ShaoRu (1907-1983) fut le premier à publier un livre illustrant et expliquant le Taï Chi Chuan style Wu. Le nom de « Wu » refit à cette occasion son apparition et cohabite depuis avec le nom « Hao ». La version de ce livre fut actualisée par Hao YinRu en 1992.

Wang MuYin dit Hao YinRu est l’héritier actuel de Hao ShaoRu et 5ème successeur du style Wu/Hao. Résidant à Shanghai, il s’attache à poursuivre l’oeuvre de ses aînés. Son représentant en Europe est Jung YungHwan. Maître Jung Yung Hwan, à travers son long et riche parcours de pratiques martiales et de recherches historiques et théoriques, a pu appréhender et intégrer les principes essentiels du Taï Chi Chuan. Il approfondit l’étude des principaux styles auprès des héritiers directs des fondateurs (Etude du style Wu/Hao auprès de Hao YinRu ; Etude du style Chen auprès de Feng ZhiQiang ; Etude du style Yang auprès de Fu ZhongWen).

Les maîtres des différentes générations du style Wu/Hao oeuvrèrent pour enrichir et affiner la pratique et la théorie du taiji quan. Ils laissèrent des écrits, remarquables de cohérence, considérés aujourd’hui comme des trésors par le milieu des arts martiaux. Et c’est en grande partie grâce à la famille Hao que ce style put se transmettre jusqu’à aujourd’hui, maintenir son excellence et être reconnu comme l’un des principaux styles de taiji quan en Chine (avec les styles Yang, Chen, Wu (de Wu JianQuan) et Sun.

N.B : La forme enrichie et promue par la famille Hao est la plus répandue actuellement. On note cependant qu’il existe un courant annexe, le style Li (en référence à Li YiYu) qui conserve les caractéristiques de la forme de Wu Yuxiang.

Le Taï Chi Chuan fait partie des Arts Martiaux Internes.

Un art martial interne n’utilise pas la force musculaire, il se base plutôt sur la détente corporelle qui permet l’ancrage du corps, plus le haut du corps est détendu, plus la force descend sans effort dans les jambes, et plus nous nous sentons solides. Quand l’adversaire attaque nous allons dans son sens : si il pousse nous tirons, s’il nous tire en avant nous poussons, en bref nous ne contrarions jamais son action, ce qui a pour résultat de le contrôler en utilisant sa propre force. Nous pourrions même dire qu’un adversaire devient un….partenaire.

La pratique interne n’oblige pas au combat, les mouvements s’effectuent seul(e). C’est plutôt avec douceur, tranquillité et harmonie qu’on arrive à construire un corps en bonne santé et un caractère joyeux.
Et à ce moment là même s’il s’agit d’un combat, les choses se déroulent avec calme et précision.

« La nature fait les choses sans se presser et pourtant tout est accompli »
Lao Tseu

Le style wu de la famille hao

Le style Wu(Hao) du Taï Chi Chuan est basé sur l’idée que plus nos mouvements sont petits, resserrés (mais par contre détendus) et plus l’énergie appelée QI (Chi) se propage avec aisance dans le corps. L’avantage de ce style permet aux personnes qui débutent de ressentir assez rapidement la circulation d’énergie dans le corps (chaleur, picotements) et donc de les encourager à améliorer leur posture pour approfondir la sensation de calme et de bien être qui émane lors de la pratique et aussi après.

Le style yang

Le style Yang est le style le plus répandu du Taï Chi Chuan, Il est souvent pratiqué en démonstration publique et il n’est pas rare de voir sur les médias des reportages sur le Taï Chi Chuan qui montrent ce style en exécution.

Les mouvements du style Yang sont plus amples et plus arrondis que ceux du style Wu. Le principe de base reste le même (Voir plus haut le paragraphe « posture correcte »).
Le style Yang est un peu plus difficile à apprendre pour les débutants car demandant plus d’attention à de nombreuses finesses d’exécution. Bien sûr il y a bien des écoles qui apprennent le style Yang aux débutants,,,Dans l’Association MAS TAÏ JI nous préférons appliquer la méthode de Maître Jung Yung Hwan, qui muni d’une très longue expérience a constaté que la meilleure façon d’apprendre les autres styles de Taï Chi Chuan est de commencer par le style Wu(Hao) dont les mouvements sont plus directs et faciles.

Le style chen

Le style Chen du Taï Chi Chuan est plus « martial », avec des postures très basses et utilise abondamment la force explosive « Fa Jing ».
Lorsque nous nous replions nous accumulons l’énergie, quand nous attaquons le mouvement devient rapide et percutant.
Suivant la demande des élèves nous pratiquons aussi le style Chen²

Les armes du taï chi chuan

Suivant les années et la demande des élèves nous pouvons aussi pratiquer les Armes du Taï Chi Chuan : le bâton, l’épée, le sabre et l’éventail…

Le bâton est une arme qui apprend à utiliser notre force intérieure de plusieurs manières. Tout comme dans le Taï Chi Chuan sans arme nous pratiquons en décontraction, les épaules relâchées, le poids bien ancré dans le sol. Le bâton est tenu dans les mains de manière souple, ce qui permet de l’utiliser dans plusieurs directions. Toutes les possibilités sont là avec le bâton : Piquer, visser, dégager vers le haut, le bas, à gauche, à droite, frapper de haut en bas, de bas en haut, frapper en glissant les mains dans toutes les directions. De plus, les mouvements d’échauffement du bâton sont en eux mêmes une excellente et douce gymnastique pour les articulations. La pratique du bâton inclut tous les mouvements contenus dans l’exercice des autres armes.

L’ épée, aux mouvements et aux sauts légers évoque la fluidité de l’eau. Avec élégance le poignet joue avec cette arme et va vriller comme pour le bâton pour annuler l’attaque adverse, puis attaquer à son tour pour piquer un endroit du corps avec précision.

N.B. Toutes les armes se pratiquent seuls, sauf le bâton, notre but principal n’étant pas le combat mais la santé

Le sabre, semblable à la hache, tranche. Les coups portés sont précis, « assenés » tout comme avec le bâton on frappe résolument de haut en bas. Les coups portés (virtuellement bien sûr) permettent de cibler différentes parties du corps en ciblant, par rapport à l’épée, une plus grande surface des parties du corps, grâce à son tranchant en arrondi.

L’éventail s’ouvre et se ferme alternativement soit pour agir en tranchant( bien sûr nos éventails sont inoffensifs par rapport aux vraies armes qui étaient munies de pointes) ou bien pour piquer derrière ou devant avec une grande vigilance. L’éventail est une arme généralement très appréciée par les pratiquants.

La poussée des mains ou Tui Shou

Le Tui Shou (ou pratique de la poussée des mains) est un élément essentiel pour tester
son son propre niveau d’enracinement dans le Taï Chi Chuan.

Le Tui Shou se pratique à deux . Il existe plusieurs sortes de postures. La plus répandue est celle où nous collons notre poignet à celui de notre partenaire, les pieds bien ancrés dans le sol. Quand par exemple il nous pousse droit devant pour nous faire tomber, nous accueillons sa poussée et avant d’être déséquilibrés nous lui renvoyons aussitôt notre propre force additionnée à la sienne.

Avec le Tui Shou nous apprenons à développer notre sensibilité, à ressentir les intentions de l’autre, à savoir au fil du temps quand son moindre muscle commence à se mouvoir, à être dans le bon « timing » pour parer l’attaque et contre-attaquer.

De plus en plus, le mouvement devient juste .

Le Tui Shou loin d’être un simple « jeu de mains » est la réelle application de toute la philosophie du Taï Chi Chuan qui est aussi applicable dans la vie de tous les jours.

Qi Gong

« Je ne cherche pas à connaître les réponses, mais je cherche à comprendre les questions… »
Confucius

De plus en plus de personnes s’intéressent aux pratiques énergétiques Chinoises car elles permettent de trouver un équilibre précieux dans la vie moderne.

Une des questions les plus posées par le public est : quelle différence y a t-il entre le Taï Chi Chuan et le Qi Gong ?

Ces deux sciences amènent au même but, c’est à dire le Calme, la Force et la Santé, mais en procédant différemment.

Le Taï Chi Chuan utilise des mouvements de combat exécutés au ralenti pour stimuler le corps et le psychisme.
Le QI Gong consiste tout d’abord en une série de mouvements doux, en position assise, (Dao Yins), sur le sol ou sur une chaise, exercices visant à soigner l’énergie de chaque organe du corps.
Puis, en position assise ou allongée, vient une suite d’étirements pour assouplir les articulations.
La pratique la plus importante, debout, consiste en la concentration sur diverses parties du corps, en particulier les mains, pour accumuler et répandre l’énergie dans tout l’organisme. (A noter, que les personnes ayant des difficultés à maintenir la station debout, peuvent pratiquer assises ou allongées.

Voici des exemples des exercices des cours de Qi Gong :

 

  • Exercices d’assouplissements (Fang Song Gong)
  • Exercices assis pour la colonne vertébrale et les organes (Dao Yin)
  • Exercices debout d’assouplissement et de circulation du Qi (Tong Ling Gong)
  • Accumulation du Qi dans les organes (TaiJi Qiu Qi Gong)
  • Circulation du Qi dans les 8 méridiens merveilleux (Qi Jing Ba Mai Gong)
  • Marches des 5 animaux (Wu Xing Gong)
  • Accumulation du Qi et méditation (Zhuang Gong)

Méditation

« Soyez vous-mêmes votre propre refuge, soyez à vous même votre propre lumière »
Bouddha

La Méditation permet par des méthodes simples et efficaces de réduire le stress, la fatigue et nous donne force et endurance face à la vie de tous les jours.

Il existe une infinité de techniques de méditation.

L’Association MAS TAÏ JI propose quelques types de méditations très simples et ayant fait leurs preuves, différentes entre elles, pour permettre à chaque personne de trouver celle qui lui convient le mieux .

Il ne s’agit en aucun cas de pratiquer beaucoup, il suffit de pratiquer juste et l’on a largement le temps de vaquer à ses occupations quotidiennes, rempli de clarté et d’énergie.

La Méditation de Pleine Conscience

l’observation intérieure du corps

l’observation du corps, des sensations et des pensées

Prise de conscience de « l’espace illimité »

Méditation dite de la « conscience témoin » dans laquelle nous nous détachons consciemment des perceptions et sensations pour retrouver l’Etre profond qui est en nous

La Méditation du Coeur

Don de son énergie à l’environnement, à l’univers entier et prise de conscience que nous ne faisons qu’un avec le Tout.

La Méditation sur les 7 Centres Energétiques (Chakras)

Ressenti des différents « plexus nerveux du corps » : Plexus coronal (sommet du crâne, plexus frontal, plexus de la gorge, plexus du coeur, plexus solaire, plexus mésentérique (ventre), plexus périnéal (au dessous du bassin).

Visualisation des « plexus » avec les couleurs correspondantes à chacun d’entre eux, autre manière de se détendre sans passer par l’observation du corps. En effet, chaque couleur visualisée en méditation agit automatiquement sur un endroit spécifique de l’organisme.

La Méditation basée sur les sons (Mantras)

De même qu’une couleur peut agir à apaiser le corps, un son, prononcé mentalement peut aussi agir puissamment sur l’état de détente. En Inde on appelle ces sons Mantras.. le mot lui même vient de Man (mental) et Treya (libérer).

En fermant les yeux on prononce tranquillement le mantra et très vite le corps et le mental s’apaisent..